Tout au long du mois d’avril, Clarks a rivalisé d’inventivité pour réinterpréter son modèle iconique : la Wallabee. Véritable toile d’expression, cette chaussure offre une infinité de possibilités créatives. Jouissant d’une place de choix dans la pop culture, elle s’impose comme LA chaussure de mi-saison. À la croisée des genres, la Wallabee s’adapte à tous les looks et toutes les époques.
Une marque bicentenaire
Créée en 1825 dans le comté du Somerset, au sud-ouest de l’Angleterre, Clarks fête cette année ses 200 ans. Deux siècles d’existence au cours desquels la marque britannique a su s’imposer sur les pavés du monde entier. En perpétuel renouvellement mais toujours à la page, Clarks aime s’entourer de grands noms : elle compte notamment des collaborations avec les labels streetwear Supreme et Aries, les créatrices Daniëlle Cathari et Martine Rose ou encore les Français de Bisous Skateboard.


La recette de son succès ? Elle sait s’entourer des personnalités les plus en vue et leur offre le meilleur des terrains de jeu : des paires intemporelles, personnalisables à l’infini. Durant le mois d’avril, la marque a tenu à honorer un de ses modèles les plus phares : la Wallabee.
Aux origines du mythe
Créée en 1968, la Wallabee est bien plus qu’une simple chaussure : c’est un symbole culturel fort. Inspirée d’un mocassin allemand, elle se distingue par sa semelle en crêpe, son profil épuré et son confort inégalé. Unisexes et intemporelles, les Wallabee séduisent toutes les générations et s’invitent dans tous les styles. En costume au bureau, avec un jean droit ou un short le week-end, elles s’adaptent à toutes les situations, incarnant l’élégance décontractée à l’anglaise.
Couleur phare de la gamme, le « Maple Suede » – un daim couleur érable – a largement contribué à son succès. Avec les années, Clarks a élargi sa palette de couleurs, faisant de la Wallabee une paire tantôt passe-partout, tantôt décalée. Ce mois-ci, la marque a lancé trois coloris exclusifs — rose, sable et vert — ornés d’un porte-clé kangourou, clin d’œil aux origines de la chaussure.



De Kingston à New-York : l’épopée d’une icône
Née au Royaume-Uni, la Wallabee est rapidement adoptée outre-Atlantique à la fin des années 60, notamment aux États-Unis et en Jamaïque.
Sur l’île caribéenne, elle devient l’emblème des Rude Boys, ces jeunes hommes de Kingston, en quête d’identité et de distinction sociale, contraints de vivre dans le chaos d’après-guerre. Porter des Clarks devient alors un signe de distinction sociale voire un véritable totem de respectabilité. L’impact est tel qu’un livre, Clarks in Jamaica signé Al Fingers, a documenté avec brio cette relation à la fois affective et culturelle entre la marque et les Jamaïcains.

À New York, les communautés jamaïcaines ont largement contribué à asseoir la notoriété de Clarks. En quittant leur île natale, les Jamaïcains ont emporté leurs paires fétiches, inscrivant durablement la Wallabee dans le paysage urbain de la Big Apple. Sur la scène musicale de la côte Est, des figures emblématiques comme Notorious B.I.G., Slick Rick ou encore Ghostface Killah en ont fait un élément clé de leur style. Plus récemment, c’est Tyler, The Creator qui perpétue cet héritage à travers sa propre collaboration avec Clarks, prouvant que la Wallabee traverse les générations sans prendre une ride.
Un mois-anniversaire sous le signe de la créativité
Clarks démontre une nouvelle fois qu’elle sait s’entourer en signant une première collaboration avec la marque japonaise Needles. Pour l’occasion, la Wallabee est sobrement déclinée en deux coloris et surtout en trois hauteurs (basse, mid, boots). La patte de Needles se cache dans le logo papillon et la boucle peace sign, discrets et délicats ces détails n’en restent pas moins chargés de sens.


Ultime projet de ce mois plein de surprises : la collaboration qui met à l’honneur le créatif français Julien Boudet, alias @bleumode. Repensée dans une esthétique sportswear très personnelle, la Wallabee devient ici le support d’un propos intime où les superstitions se mêlent aux souvenirs — preuve supplémentaire de sa capacité à se réinventer sans trahir son ADN.
Du bitume de Kingston aux podiums de la mode, la Wallabee n’a jamais quitté le devant de la scène. En la célébrant durant un mois, Clarks prouve que certaines icônes n’ont pas besoin de courir après les tendances : elles les font.