Les Stan Smith d’Adidas ne sont pas seulement une paire de sneakers mythique, elles constituent un authentique morceau d’histoire du sport ! Portant le nom de l’illustre joueur de tennis américain, double vainqueur de Grand Chelem, Stan Smith, ces chaussures ont transcendé leur fonction initiale pour devenir un élément essentiel de la mode urbaine. Retour sur l’évolution des Stan Smith depuis leurs premiers pas sur les terrains de tennis jusqu’à leur ascension vers les sommets, en tant que symbole de style et d’élégance.
Des plus grands courts de tennis du monde à la street culture : une révolution permanente
Nées dans les années 1960, les Stan Smith portaient à l’origine le nom de leur concepteur, l’ex-tennisman français et directeur commerciale de la marque allemande Adidas, Robert Haillet. Élaborées en cuir plutôt qu’en toile (la matière utilisée à l’époque pour les modèles de chaussures de tennis), ces sneakers étaient dès l’origine pensées pour devenir une chaussure révolutionnaire. Avec leur design épuré, leur confort assuré par les rangées de trous d’aération, et leur durabilité, elles ont rapidement gagné la reconnaissance des joueurs professionnels. Mais Adidas voit plus loin et veut conquérir le marché nord-américain. Dès 1973, la marque aux trois bandes conclut donc un contrat pour équiper le joueur professionnel Stan Smith, vainqueur de l’US Open en 1971 et de Wimbledon en 1972. Et 5 ans plus tard, en 1978, les chaussures sont renommées en l’honneur de celui qui est devenu une des figures emblématiques du tennis mondial. Ce partenariat a non seulement renforcé leur présence sur les courts, mais a aussi commencé à établir leur réputation dans le monde de la mode.
Une modèle iconique pour un style intemporel
Au-delà de leur usage dans le milieu du sport, et particulièrement du tennis, les Stan Smith se sont imposées dès les années 80 comme un incontournable de la mode. Leur design minimaliste, caractérisé par une tige en cuir blanc et des détails simples, lui offre une grande polyvalence et leur permet du même coup de s’adapter à diverses tenues et à toutes les occasions, qu’il s’agisse de partir pour une balade décontractée ou même de se préparer à un mariage. De la performance à la mode, les Stan Smith ont su évoluer pour répondre aux tendances et aux attentes d’un public de plus en plus large, comme en témoignent les chiffres de vente record du modèle, dont plus de 70 millions d’exemplaires se sont écoulés dans le monde (selon le Guiness Book).
Un engouement continu et sans limites pour les Stan Smith
Le succès des Stan Smith ne s’est jamais démenti au fil des décennies. Leur statut d’icône transgénérationnelle a été consolidé par des collaborations fructueuses avec de grandes créateurs (Raf Simons, Yohji Yamamoto), des stars de la pop culture (Pharrell Williams) et des éditions limitées (la série « Star Wars dans les années 80). Ces multiples déclinaisons ont permis au modèle de se réinventer au fil du temps pour toucher tous les publics et trouver sa place dans n’importe quel vestiaire. Aujourd’hui, Adidas s’engage à rendre les Stan Smith plus durables, en utilisant des matériaux recyclés et écologiques, en phase avec les préoccupations environnementales actuelles.
Un héritage durable et de plus en plus « green »
Les Stan Smith d’Adidas ont réussi l’exploit de rester tendance tout en conservant leur essence originelle. Elles symbolisent parfaitement l’évolution d’une chaussure de sport en un élément de mode incontournable. Leur impact sur la culture du tennis, du sport et de la mode démontre leur polyvalence et leur statut d’icône parfaitement indémodable. Aujourd’hui, les Stan Smith continuent de captiver de nouvelles générations, prouvant qu’elles sont désormais bien plus qu’une simple paire de sneakers ou un banal accessoire de mode. Et pour continuer à coller aux aspirations du public, elles intègrent désormais les enjeux environnementaux. AInsi, pour que leur impact carbone soit plus réduit, Adidas a réinventé son modèle phare avec du cuir végétal. Une façon de montrer aux citoyens les plus sensibles que, dans les Stan Smith, il n’y a pas que la languette qui est « green ».